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Foi et Politique
4 février 2014

Éducation ? ou propagande ?

Autrefois, nous faisions nos humanités. Cette expression : « faire ses humanités » signifiait simplement apprendre le latin et le grec ancien. L’étude de ces langues mortes demandait de la rigueur, du travail. Un travail qui, au fil des années, et simplement au fil des années, ouvrait l’esprit à une pensée nouvelle, une compréhension nouvelle et harmonieuse du monde qui nous entourent. Cela n’avait aucune rentabilité, aucun apport direct ou immédiat. Mais cet effort continuel dans le temps marquait nos esprits, les façonnait et nous comprenions par ce labeur pénible que la culture dans laquelle nous sommes nés, ne vient pas de nulle part, nous sommes héritiers de nos ancêtres et comme le fier paysan doit atteler la charrue pour labourer le champ, nous devons nous aussi cultiver nos racines, pour que les générations qui nous suivront puissent grandir et s’élever sur une terre fertile où la richesse est celle de notre humanité. Faire ses humanités n’est pas rentable mais justement ce qui fait de nous humains est peut-être une certaine gratuité de l’être, une certaine capacité au bonheur. Il nous est tous arrivé, un jour, de chercher le mot juste pour exprimer une idée, un sentiment, une réflexion, et de ne pas réussir à transmettre l’exactitude de notre message. Or, plus notre culture est grande, plus notre capacité à rejoindre l’autre, à appréhender le monde, à nous imaginer est forte. Ainsi, il y a un parallèle existentiel entre l’érudition et la capacité au bonheur.

Pourquoi dans la société, dans les cités, la violence va de pair avec l’illettrisme ou l’échec scolaire ? Est-ce que les parents, les professeurs, les éducateurs sont responsables ? Non, dans bien des cas ils font de leur mieux. Et de la même façon peut-on avoir la capacité à réellement transmettre cette formation.

Pierre Dortiguier - de l'enseignement de l'ignorance (du début à 3 : 14)

Au Québec, il n’y a plus ou aucun établissement d’enseignement public secondaire qui offre de formation en latin. (http://www.ledevoir.com/societe/education/378469/vive-le-latin) Bien évidement pour la plupart des gens, cela n’a pas d’importance mais c’est le renoncement à la transmission de valeurs, le renoncement à la formation de peuple. Nous voyons bien comment le système scolaire actuel qu’il soit en France, en Belgique, Suisse… ou partout dans le monde est fondé sur des principes de divisions :

École publique / École privée
Bons élèves / mauvais élèves
Formation générale /Formation pro
Avec diplôme / Sans diplôme

Ce système est aussi celui de la compétition. Pour réussir, il faut être le meilleur. Tout notre environnement tourne comme cela (les jeux télévisés, les concours… et le travail)

DU PARADIGME DE L'EDUCATION de 5 :40 à 7 : 37

Oui, il existe d'autre manière, d'autre façon de former les enfants, de leur donner le gout de grandir de se dépasser. Nous voulons « pour le bien de nos enfants » qu’ils réussissent et pour cela nous les privons sans même y réfléchir d’un des bien les plus précieux : leur enfance ! Comme le dit la maman de Marcel Pagnol.
Il faut le laisser faire l’enfant. 

C’est cette enfance que certaines théories, que certaines éducations, mettent à mal. L’insouciance et cette pureté de l’âme qui était propre à l’enfance est entrain de disparaitre. Est-ce pour un plus grand bien ?

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