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Foi et Politique
11 février 2014

Enseignement du mal... ou l'évangélisation par les 7 péchés capitaux !

sucres_les_7_peches_capitaux

Comme chacun, nous avons pu voir et lire différents articles qui expliquaient comment les gouvernements dirigeaient par le péché et en particulier par la luxure. Mais il serait un peu court de s’arrêter là. Non seulement, le mal est vécu et donné en exemple mais il est encouragé, enseigné. Pour faire simple, nous allons prendre les 7 péchés capitaux de la tradition chrétienne. Pour l’essentiel, ils regroupent une grande part des 70 péchés de la foi musulmane et les 10 commandements de la loi de Moise.

L’orgueil : L’un des exemples les plus connu, le plus symptomatique est sans l’ombre d’un doute le magnifique discours du candidat à la présidence française François Hollande. Le discours « MOI, président, JE… » montre à la fois cet attachement solitaire à soi-même et à sa propre personne, ainsi qu’un désir, qu’une volonté d’être au-dessus des autres. Cette volonté n’est pas celle d’un Mitterrand ou d’un Talleyrand, dont il est possible de mettre en doute la politique. Mais ces gens avaient une vision de la France et ils pensaient qu’ils étaient les personnes les plus capables pour mettre en œuvre cette politique. Dans le cas du candidat Hollande, il exprime magnifiquement sa vision : Lui-même. Ce n’est pas une vision de la France, mais bien une vision de sa personne. Ainsi, avant même d’être élu, il donnait l’exemple parfait du carriériste politique dont le sujet et le cœur de l’action n’est pas le bien commun, mais sa personne : le « MOI, JE ». Pour certains analystes, ce discours fut déterminant pour son élection. Il aurait, en d’autres temps, était déterminant pour son échec ! Car, il annonçait clairement sa politique : Être le centre.


L’enseignement qu’il nous a donné ce jour-là est double :
• N’avoir souci que de soi et montrer un certaine contemption toute proche de l'irrespect pour son interlocuteur, car l’ensemble des points évoqués sont des reproches au président en fonction.
• La politique ne demande plus en premier lieu une certaine abnégation de soi pour devenir le serviteur du bonheur des citoyens (voir Aristote).

Cet enseignement est mis en pratique à la Roche-sur-Yon (en Vendée). Une personne demandait du travail lors d’une visite de François Hollande… il lui a offert d’être candidate donc la possibilité d’avoir un travail. L’histoire ne dit pas si elle est compétente dans la gestion d’une cité ! (http://pays-de-la-loire.france3.fr/2014/02/05/la-roche-sur-yon-nathalie-michaud-apres-avoir-interpelle-francois-hollande-sur-le-sort-des-chomeurs-seniors-sur-la-liste-du-ps-aux-municipales-409313.html)

L’avarice : Le plus bel exemple sera celui de la commission Charbonneau au Québec. Pour ceux qui ne le savent pas la commission Charbonneau a pour mission de faire la vérité sur les agissements illégaux, criminels, mafieux et de corruptions qui ont lieu dans le domaine de la construction au Québec. Cette commission a commencé en octobre 2011, elle est toujours en activité, mais elle n’a pas le pouvoir de juger, ni de sanctionner les agissements des personnes entendues. Mieux, elles donnent l’immunité pour tous ceux qui parlent et témoignent. C’est ainsi que nous avons pu entendre des maires, des députés, des ingénieurs, des fonctionnaires reconnaissant avoir touché des pots de vins et comme l’a reconnu l’un des protagonistes leurs « repères moraux n’étaient peut-être pas assez aiguisés ». Certains ont affirmé qu’ils ne pouvaient prendre plus d’argents car leur veste ne fermait plus tant il l’avait rempli de liasse de billets. (http://www.ledevoir.com/politique/quebec/362281/surprenant-revoit-a-la-hausse-ses-pots-de-vin)

Nous avons un autre exemple, en France cette fois : Les voleurs de métaux qui sont rarement pris et encore plus rarement condamnés. Il faut dire que dans la plus grande partie des cas ils appartiennet à une minorité qui, à ce titre doit être respectée.

L’enseignement, que cette action donne, est simple : « prends tout ce que tu peux, si ce n’est pas toi un autre le prendra »

L'envie : C’est le plus connu. Il est devenu une science : le marketing et la publicité. C’est à dire comment créer chez le consommateur l’envie d’acheter. Les exemples sont extrêmement nombreux mais il semble que le plus remarquable est celui de la pomme. Déjà la pomme (en anglais APPLE) a pris pour sigle le symbole du premier péché : la pomme croquée. Tout est fait pour que chacun ait envie d’acheter le dernier produit sorti des usines. Or, nous le savons nous achetons une image. Un paraitre. Et nous le savons le prix du produit ne va pas pour payer les ouvriers qui le fabriquent mais pour payer ceux qui nous donnent ENVIE de faire envie aux autres.

 

 L’enseignement…  l’enseignement de cette doctrine a lieu en université et elle est simple : « Le paraitre est mieux que l’être. L’avoir est plus profitable que le savoir. » Et le résultat pratique est que tous les jeunes dans les écoles ont des téléphones cellulaires et passent plus de temps devant leur écrans que devant un professeur. Le monde virtuel remplace le monde réel.  LE progrès est devenu une régression !

La Colère : Ce péché est déterminant. Et l’exemple le plus frappant est sans conteste « le jour de colère ». Le 26 janvier 2014, nous avons assisté à quelque chose d’étrange : des manifestants catholiques affirmant leur colère. Autrement dit, disant leur péché à la face du monde et de Dieu. Comment faire comprendre à leurs enfants que la colère est un péché si en famille nous allons affirmer que nous posons un acte contraire à notre foi. Alors, bien sûr, il y a raison d’être choqué, exaspéré, frustré… et cette journée aurait pu être celle de la frustration et pourquoi pas des valeurs positives comme la libération car le but de cette journée était bien d’être libéré du gouvernement actuel. Mais si cette journée est exemplaire, il n’en reste pas moins que l’incitation à la colère est constante.  Pour prendre un exemple au Québec : Pourquoi ce débat sur les valeurs québécoises sans pour autant définir ces valeurs ? Est-ce le moment opportun d’un tel débat ? Cette question a soulevé de nombreuses frustrations et colères tant chez les gens opposés que chez ceux qui étaient favorables au projet.

catholique en colere

 

L’enseignement que nous recevons est, une fois encore, simple :

  • La colère n’est pas un péché, c’est juste l’expression de son ressenti. Elle est même parfois encouragée. En particulier, quand la police relâche les casseurs (http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/manifestation-anti-fn-a-rennes-les-4-interpelles-relaches-7769616648) et comme le dit le général Soubelet : «les gendarmes sont inquiets car on prend plus soin des auteurs que des victimes»

  • La violence est tellement banalisée qu’elle est entrée dans les « faits divers ». et les enfants en classe, s’expriment tant à leurs professeurs qu’autres élèves avec violence.

 

La Luxure : Il y aurait beaucoup à dire mais voici juste quelques interrogations : Qui finance les sites porno ? En effet, il existe de nombreux sites gratuits de pornographie. Or pour faire un site internet il faut du temps, des moyens techniques, avoir une bande passante suffisante… La publicité ne suffit pas ! Alors ?

 

La Paresse : Nous pourrions croire que la paresse ne fait pas partie de l’enseignement que nous recevons. En effet, nous entendons chaque jour dire que nous devons travailler, trouver un travail. Mais cela n’est qu’apparent car en réalité le travail n’existe plus. Les études montrent que dans les années qui viennent 47 % des emplois seront occupés par des robots. Il ne faut pas croire que les personnes qui seront remplacées par un robot retrouveront un travail. Car les robots remplacent en premier les travaux les plus répétitifs comme le travail à la chaine. Ainsi, les ouvriers qualifiés sont mis au banc de la société. Par ailleurs, de nombreuses personnes seraient heureuses de faire quelque chose mais ne le peuvent, soit car elles peuvent perdre leur allocation sociale soit que le travail leur coute plus qu’il ne rapporte. (Distance, bénévolat…)

 

 

La Gourmandise : La gourmandise n’est pas de manger de bonne chose mais bien de le faire avec excès. Les restaurants de restauration rapide n'ont jamais été aussi rapides. Les personnes souffrant d’obésité n'ont jamais été aussi nombreuses. Pourquoi ? Avons-nous perdu le contrôle de notre volonté personnelle ?

Enseignement n’est pas nouveau. Il nous rappelle la Rome antique : « Panem et circenses » «  Du pain et des jeux » L’idée était de maintenir le peuple occupé, pour éviter qu’il ne se révolte est-ce changer ? 

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